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Slow D'Uttpattikrama

Quand la divinité qui repose en l'esprit
Est générée, mon corps revêt la transparence
De l’arc-en-ciel tendu des vides apparences.
Sans réel à saisir, le désir se tarit.

Purs échos voltigeant sur la vide falaise,
Et les voix et les sons, devenus vibrations
Laissent mon ouïe claire sans nulle association
Tels que: "Ces bruits blessent" ou " Ces mélodies plaisent".

Clair aussi est l'esprit, brillant croissant de lune,
Cet esprit vacuité comme l'astre solaire.
Le moi a épuisé sa quête de repères,
Est clarté - vacuité sans distraction aucune.

Trio du corps trivial, de la banale parole,
De la conscience liée à la pauvre routine,
Voilà nés en eux-mêmes, le Corps et la Parole
Et l'Esprit, trinité tout adamantine !

Triple barrière ordinaire, finies sont tes malices!
Chacune de mes actions est œuvre de Dharma.
Mon chemin mène au vrai, rien plus ne me charma!
Je suis l'enseignement, voilà le grand délice !

Tib. p. 534